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This is a great place to tell your story and give people more insight into who you are, what you do, and why it’s all about you.
DANA COJBUC
BIOGRAPHIE
Dana Cojbuc, née en 1979 en Roumanie, vit et travaille à Paris. A la fois diplômée des Beaux-Arts de Bucarest et en communication à l'Université d'Athènes, elle travaille tout autant la multiplicité des formes artistiques que celle des cultures européennes. Elle a en effet effectué divers projets et résidences artistiques en Grèce, en Allemagne, en Roumanie, en Slovaquie, en Finlande, en Norvège et en France. Son travail a notamment été exposé au Sunnhorland Museum (Norvège) et à la Maison Européenne de la Photographie de Bratislava. En 2022, l'artiste est sélectionnée pour la Bourse Tremplin Jeunes Talents pendant le Festival Planches Contact de Deauville.
DÉMARCHE
Dana Cojbuc est certes photographe, mais elle utilise les autres formes artistiques pour dépasser le cadre de l'image. Après être passée par la sculpture, la peinture, et la vidéo, elle travaille plus récemment à mêler photographie et dessin. Emmenant avec elle le spectateur dans un voyage onirique, ses œuvres nous ouvre sur un intérieur spirituel, mêlant nature et mythe.
JULIA GAULT
ALEXANDRE ZHU
BIOGRAPHIE
Alexandre Zhu, d’origine chinoise, est né à Paris en 1993. Il a étudié à la School of Visual Art à New York (Fine Art) et a été diplômé en 2018 de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Son travail autour des vestiges questionne l’uniformisation de notre paysage. Il se caractérise par une pratique essentielle du dessin au fusain, mais aussi de sculpture et de photographie. En 2018, ses pièces ont été montrées à plusieurs expositions collectives tel que Lake Como Design Fair à Côme en Italie, Multiple Art Days à la Monnaie de Paris, ou Art Élysées.
Après une résidence au Maroc à Casablanca (2019), il expose à la Galerie du Crous en duo show (2020), à Manifesta-Lyon avec la galerie Un-Spaced (2021). En 2021, il a été lauréat du Prix David Weill, Académie des Beaux-Arts - Institut de France.
Il vit et travaille actuellement à Paris.
DÉMARCHE
Se fondant sur une observation de notre environnement en perpétuelle mutation, Alexandre Zhu s’intéresse à l'uniformisation de nos paysages. Son travail interroge des fragments, des objets symboliques de notre actualité à travers le dessin au fusain. Il décompose les éléments et travaille cette matière par effacement. Ces objets utilitaires ou simples déchets des zones urbaines sont mis au centre de l’attention et sublimés. Son travail donne à voir un univers à la fois familier et distant, et questionne la notion de monument. Quels seront les vestiges de notre civilisation moderne ?
LÉA DUMAYET
BIOGRAPHIE
Léa Dumayet, née en 1990, diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2014, vit et crée ses sculptures et installations entre Paris et Milan. Souvent, elle se déplace en résidence : Parque Lage à Rio de Janeiro (Bourse Colin-Lefranc 2013), Pollen à Monflanquin (2016), La Via Farini et la Fonderia Battaglia à Milan (2019). Son travail a été montré lors de plusieurs expositions, notamment à Paris (Galerie Chloé Salgado, Galerie La Forest Divonne, Galerie CROUS, Galerie Un-spaced, Galerie Perrotin, Galerie Arondit, Galerie Laure Roynette, Villa Belleville...), mais aussi à Londres (Guest
DÉMARCHE
La sculpture est une évidence pour Léa Dumayet car l’artiste a besoin de ressentir le volume du vide pour travailler ses matières, pour dessiner dans l’air. Fascinée par les caractéristiques des matériaux qu’elle emploie : le cuivre, l’inox, l’aluminium mais aussi les objets de la mer, le bois, les plantes et les fleurs, Léa Dumayet les associe, les mélange, qu’ils soient naturels ou industriels. La notion de point de vue dans chacune de ses pièces génère un déplacement mais aussi un effet de surprise. Elle s’intéresse aux notions d’équilibre, de légèreté et de poids. Son but est de faire ressentir le paradoxe entre la précarité et la stabilité de ses oeuvres.
SANDRA MATAMOROS
BIOGRAPHIE
Artiste, photographe plasticienne, Sandra Matamoros vit et travaille à Paris. Elle est diplômée de l'école Nationale Supérieur des Arts Décoratifs. elle explore d'abord la voix du cinéma et réalise plusieurs films qui seront tous primés lors de festivals. C'est par ce chemin qu'elle arrive à la photographie. Depuis sept ans, son travail a été exposé, au Palais de Tokyo, aux offs de la Biennale de Lyon, de la Fiac et des Rencontres Photographiques d’Arles, récemment à la 2eme édition du Salon Turbulences créé par les Editions Tribew et Isabelle de Maison Rouge, à Miniartextil, "Humans", au Lac de Côme, et à Montrouge. Ses œuvres sont présentes dans la collection de la Fondation Émerige et dans des collections privées.
DÉMARCHE
Le travail photographique de Sandra Matamoros, fortement porté par des émotions cinématographiques, est enrichi d’une approche plasticienne mixant la photographie à d’autres matériaux comme le miroir, le bois, le textile.
Pour Sandra Matamoros le sens donné à son travail s’inscrit dans une quête autant artistique que philosophique. Les schémas géométriques qui enluminent des photos d’eau, de terre ou de feu, racontent l’homme dans sa relation aux éléments et donc à la planète. L’eau, dans chacun de ses états, solide, liquide, gazeux, est centrale dans le travail récent de l’artiste.
La photographie plasticienne allant jusqu'à la forme d'installation et l'œuvre participative, l'art vidéo et la photographie contemporaine sont les 3 axes explorés par l'artiste.
CHARLOTTE GAUTIER VAN TOUR
BIOGRAPHIE
Charlotte Gautier Van Tour est née en 1989. Diplômée et félicitée de l’École Nationale Supé-rieure des Arts Décoratifs de Paris en 2014, elle poursuit en tant qu’étudiante-chercheur dans le programme de recherche Reflective Interaction à l’EnsadLab jusqu’en 2017. Après avoir participé à plusieurs résidences telles que la Cité des Arts de Paris, la Villa Belleville, La Source ou encore la Casa de Velázquez, elle vit et travaille actuellement à Marseille. Pour elle, l’art est une manière d’explorer l’interdépendance qu’il y a entre toutes choses, d’interroger le concept de Nature, de confronter son corps avec d’autres dimensions ou d’autres espèces. Elle recycle divers matériaux, privilégie l’économie locale pour sa production artistique et développe elle-même ses propres matières biosourcées.
DÉMARCHE
Ma démarche artistique cherche à révéler l’interdépendance qu’il y a entre toutes choses, dévoiler les connexions entre les écosystèmes et les êtres, confronter notre corps avec d’autres espèces et d’autres dimensions.
Travaillant de plus en plus avec le vivant, je considère les espèces avec qui je crée comme des alliées ou des collaboratrices. Je suis donc très influencée par l’ OOO theory (Object oriented ontology) un mouvement philosophique qui rejette l’idée selon laquelle il faudrait privilégier l’existence humaine au détriment des objets non- humains et qui réinterroge le concept de Nature.
La science est une source d’inspiration pour moi, elle me permets de comprendre certaines lois physiques et chimiques qui régissent l’organisation de la matière et les grandes correspondances reliant mondes microscopiques et macroscopiques.
Pratiquant la recherche fondamentale, j’aime aussi cultiver le hasard et à la sérendipité dans mon atelier qui ressemble à un laboratoire et à une cuisine.
Qu’elles soient scientifiques , ésotériques ou folkloriques, les tentatives de compréhension du fonctionnement des choses qui nous entourent (et de nous-mêmes ) m’ont toujours fascinée. C’est le cas des cosmogonies, ces récits mythiques qui racontent l’origine et l’évolution de l’univers. Cette exploration des mystères que contient notre monde est omniprésente dans mon travail qui les souligne, les réinterprète ou révèle leur magie avec une pratique phénoménologique.
Je pense que l’art et la créativité peuvent mettre en place des récits pour relancer les imaginaires. Cultiver la sensibilité et l’attention est nécessaire si nous voulons inventer d’autres façon d’être au monde. Je m’intéresse beaucoup au concept de «survie collaborative» développé par l’anthropologue Anna Tsing, au concept de symbiocène inventé par Glenn Albrecht, aux enquêtes philosophiques sur le vivant de Baptiste Morizot ou aux théories de déconstruction de l’idée de «Nature» de l’anthropologue P.Descola et du philosophe B.Latour.
ESMERALDA DA COSTA
BIOGRAPHIE
Esmeralda Da Costa, née en 1982, est diplômée de la Villa Arson, avec les félicitations du Jury 2011. Elle vit et travaille à Paris.
Esmeralda a été lauréate de la première résidence d'artiste en juin 2021 au Repaire Urbain à Angers parmi plus de 80 candidatures reçues. Pendant 4 mois, elle propose de revisiter la célèbre tapisserie médiévale de l'Apocalypse d'Angers. L'exposition est ouverte au public du 14 octobre au 31 décembre 2021.
Egalement, lauréate de l’Opline Prize 2018, elle a participé à de nombreux festivals d’art vidéo ainsi qu’à des expositions collectives (Les arts éphémères, 12ème édition, Parc de Maison Blanche - Marseille ; L’écho du silence, Espace 16K - Kremlin-Bicêtre, 2020 ; While I'm waiting, gallery space at Code & Canvas -San Francisco - etats-Unis, 2019 ; FIAV, Institut Français de Cassablanca - Maroc, 2019 ; Vidéoformes, Salle Gaillard - Clermont-Ferrand, 2018 ; Instants Vidéo Numériques et Poétiques - Marseille, 2017 ; Festival Art Vidéo - Bibliotheca Art Center d’Alexandrie, 2017 ; Sélection Officielle Arte Video Night #7, MEP - Paris, 2015, etc.). Son travail a fait l’objet également de plusieurs expositions personnelles, notamment à l’Anis Gras à Arcueil, 2019 ; au Centro Cultural Adriano Moreira - Bragança (Portugal) 2017 et à la Galerie Incognito à Paris en 2015.
DÉMARCHE
Initialement, le travail d’Esmeralda Da Costa s’organise autour des médiums vidéo, performance et son, prenant la forme souvent d’installations. Pendant de nombreuses années, elle a créé ainsi un corpus d’œuvres autour des questions relatives à l’identité et à la filiation selon un prisme autobiographique bien que pluriel. Au service de la mise en scène : son propre corps, pour ses mémoires et, en tant qu’ancienne boxeuse de haut-niveau, pour ses possibilités performatives.
Ces dernières années marquent une évolution de sa pratique et une ouverture à des thématiques plus universelles et sociétales. Son engagement interroge désormais les mutations multiples infligées à la nature mais encore celles induites par les nouvelles technologies de communication qui modifient profondément notre rapport au monde et aux autres. Elle pose ainsi un regard curieux sur la façon dont s’organise nos habitus à l’heure où la biodiversité subit de nombreuses menaces, où l’humanité se dissout dans l’individualisme et, par conséquent, développe une pratique pluridisciplinaire : à la vidéo, au son et à la performance, s’ajoutent la photographie, la linogravure et la sculpture.
Esmeralda Da Costa, collectionneuse insatiable d’images et de sons au quotidien, réactive dans sa pratique ces bribes d’ordinaire et ces traces d’histoire mêlant les êtres et les lieux, aussi éphémères ou ancrés qu’ils soient.