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Léa Barbazanges vit et travaille à Strasbourg. Diplômée de la HEAR, elle reçoit le prix AWARE en 2014. En 2020, elle participe à la Saison d’art du Domaine de Chaumont-sur-Loire. Son travail a été présenté en Allemagne, en Suisse, en Russie et en Corée du Sud. Ses œuvres intègrent les collections de la Fondation Bullukian, du FRAC Alsace, du Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg et du Musée Ziem. Cristaux, ailes d’insectes, algues... Autant de matériaux que Léa Barbazanges révèle pour capter l’attention et inviter le spectateur à interroger la dualité entre vie et matière. Chaque œuvre découle d’un processus spécifique, où l’artiste transforme la matière sans la déformer, la pérennise sans la dénaturer. En l’isolant dans le geste artistique, elle la préserve des marques du temps. Cette démarche repose sur un travail de recherche, parfois nourri d’échanges avec des scientifiques, afin de mieux comprendre les propriétés des matériaux naturels et en révéler les singularités. Ici, la beauté de la matière prime sur l’intervention humaine, soulignant ainsi la place de l’homme dans l’interdépendance des règnes animal, minéral et végétal.

Léa Barbazanges

Alizée Gazeau est une artiste française basée à Berlin. Diplômée d’un Master en histoire de l’art à La Sorbonne, elle y a également étudié la philosophie. Entre 2018 et 2023, elle a été résidente à la Cité Internationale des Arts à Paris, à la Fondation Hartung-Bergman à Antibes, à la Fondation Michelangelo Pistoletto à Biella, ainsi qu’à la Fondazione Barovier&Toso à Venise. "La transformation est au cœur de la pratique artistique d’Alizée Gazeau. Dans ses peintures et ses sculptures, l'artiste détourne des objets de leur fonction d'origine, les utilise comme des outils artistiques ou les transforme en rencontres sculpturales intrigantes. Les empreintes de filets de pêche deviennent peau de reptile et parchemin les sculptures de selles de chevaux deviennent moutons, scarabées, seins.
[...]"
Extrait du texte de Christina-Marie Lümen pour l’exposition I’m Herdsman of a Flock, présentée à la Stallmann
Galleries de Berlin en 2024.

Alizée Gazeau

Angèle Guerre vit et travaille à Auvers- sur-Oise. Diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2013, elle se forme ensuite en reliure et en gravure, des disciplines qui enrichissent profondément son approche artistique. La plume, le scalpel et la calligraphie sont ses outils de prédilection, illustrant son lien intime avec l’artisanat et l’écriture. En 2021, elle présente l’exposition solo Becs et ongles à la Septième Gallery, à Paris. En 2023, la Maison des Arts Plastiques Rosa Bonheur l’invite à participer au duo show Rien que les battements d’une absence de bruit, aux côtés de Raphaëlle Peria. Son travail artistique se distingue par une approche unique du dessin au scalpel, qu’elle pratique sur du papier brut ou teinté de pastel. Elle crée également des installations in situ, utilisant des éléments en papier et en cuir. La faune et la flore occupent une place centrale dans son œuvre, incarnant sa volonté de capturer et retranscrire des sensations à travers sculptures et dessins. Son rapport à la matière est direct et tactile, chaque surface – qu’il s’agisse de papier, de cuir ou de miroir – étant perçue comme une peau à scarifier ou à caresser.

Angèle Guerre

Clara Imbert est une artiste française diplômée de la Central Saint Martins à Londres en 2017. En 2021, elle expose à la Galerie Foco, à Lisbonne, lors de l’exposition Circular Visions. En 2023, la Galerie Hors Cadre de Paris lui consacre une exposition intitulée De Profundis. Elle a également participé à de nombreuses résidences artistiques en Argentine, au Portugal et au Pérou. Sa démarche consiste en une exploration des relations entre les notions de réalité et d’illusion, d’espace et de perspective, de l’objet même et de l’observateur. Inspirée par les univers entrecroisés de l’astrophysique, de la météorologie, de l’optique ou encore de la géométrie, elle puise dans les théories scientifiques pour les convertir en inventions
poétiques. En explorant les exigences de la matière, elle conçoit des œuvres qui peuvent prendre différentes formes telles que la sculpture, l’installation ou la photographie.

Clara Imbert

Sophie Le Gendre est une artiste photographe basée à Romainville, en région parisienne. Son parcours a été marqué par l’obtention du Prix Objectif Femmes 2019, suivi du 1er prix de la Biennale de Florence en 2021, une étape majeure qui lui a permis d’exposer à plusieurs reprises à New York et en Italie. Ses œuvres sont publiées régulièrement dans des magazines tels que Open Eye Magazine, Elle International et Clam Magazine. Son approche se distingue par un traitement singulier de l’image et du tirage, où l’intervention manuelle – froissements du papier, jeux de texture – restitue à l’image toute sa matérialité. Transparence, couleur et variations d’angle lui permettent de capter les détails subtils que la lumière révèle. En modifiant l’échelle entre le spectateur et les sujets photographiés, les fleurs, motif central de son travail, apparaissent en figures monumentales sur des tirages de grand format, créant une expérience immersive. Chaque composition devient ainsi une célébration de la puissance et de la délicatesse du vivant.

Sophie Le Gendre

Anaïs Lelièvre est diplômée d’un DNSEP à l’École d’Art de Rouen et d’un doctorat à l’université Paris 1. Son atelier est basé à Poush, Aubervilliers. En 2024, elle bénéficie de deux résidences de création, à l’Observatoire de Lyon et au Musée de Céramique à Lezoux, où elle collabore avec des géologues, astrophysiciens, paléontologues et archéologues. Actuellement, elle présente une exposition personnelle au Centre de Céramique Contemporaine La Borne (France) et une installation dans le bassin du Château de Rentilly. A partir d’expériences de territoires, sa pratique graphique restitue des dynamiques transversales, oscillant de la céramique à l’installation, entre concentration minutieuse et déploiement monumental, inscriptions contextuelles et fluctuations nomades. Selon une approche spatiale du dessin et une attention portée à la géologie, son travail de création se développe en résidence depuis fin 2015, en France et à l’étranger, notamment en Islande, Brésil, Suisse, Grèce, Canada et Portugal.

Anaïs Lelièvre

Juliette Lemontey vit et travaille à Arles. Après un passage par l’ESAD de Valence où elle s'initie à la gravure qui déterminera l'écriture de son trait, elle commence à exposer en France et à l’étranger. Elle est actuellement représentée par la Grège Gallery à Bruxelles, et par Amélie du Chalard à Paris et New York. Cette dernière présentera la première exposition personnelle de l’artiste aux Etats- Unis en mai 2025. Juliette Lemontey peint sur des draps anciens, porteurs d’une mémoire que révèlent les initiales brodées, les marges cousues et le jaunissement du temps. Ce support dialogue avec ses figures, souvent de dos ou aux visages indéfinis, qui semblent fuir le regard tout en interrogeant notre rapport à l’autre et à l’intime. Inspirée par le cinéma et sa mise en mouvement des images, elle déconstruit ses propres œuvres en extrayant, découpant et réinsérant certains éléments dans de nouvelles compositions, créant ainsi une continuité narrative. Ce processus d’assemblage confère à son travail une temporalité mouvante, où chaque pièce prolonge et transforme les traces des précédentes.

Juliette Lemontey

Formée à l’esthétique et aux sciences politiques, Eliza Magri inscrit sa pratique à l’intersection de la recherche, de l’expérience artistique et de la réflexion curatoriale. Elle construit son œuvre autour du mot Incision, un terme qu’elle explore et interroge dans le cadre d’un Master 2 d’Esthétique à l’Université de Panthéon Sorbonne (2017). Son travail a notamment été présenté à la Slick, lors des années croisées France-Russie, à Paris, Moscou, Nîmes. Elle est lauréate du Prix Michèle Chomette en 2016. L’œuvre d’Eliza Magri se déploie à travers une diversité
de médiums – installation, sculpture, photographie, dessin – et s’origine dans un geste fondamental : inciser. Couper, ouvrir, ôter, soustraire, enlever, ajouter, effacer, révéler... sont autant d’actes qui arment ses propos. Ses dessins évoquent l’intime, le chez soi, ce que l’on a de plus profond en nous, ce caché, cet essentiel qui est notre intériorité. Par une écriture-dessin idéographique, elle engage une réflexion sur le féminin entre dévoilement et dissimulation.

Eliza Magri

Raphaëlle Peria vit entre Paris et les Hauts- de-France. Elle est diplômée de l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne. En 2022, elle présente son travail au FRAC Picardie lors de l’exposition Les pierres ne fanent pas. La Fondation Bullukian de Lyon présente son exposition monographique intitulée Dérive de nos rêves informulés en 2024. Elle a également été lauréate, en 2025, du Programme BMW ART MAKERS. Ses oeuvres font partie des collections du FRAC Picardie, du Musée des Beaux-Arts La Cohue et de la Fondation Thalie, en Belgique. Elle est représentée par la Galerie Papillon, à Paris. Raphaëlle Peria utilise l’image photographique comme support pour mener un travail de l’ordre du dessin. Les paysages, les éléments naturels et les écosystèmes sont au cœur de sa démarche artistique et sont des points de départ de voyage pour des prises de vue. Elle arpente différents territoires pour mieux comprendre l’impact de l’Homme sur la transformation du paysage. Lors de marches, elle prend des photographies qui deviennent le support de dessins par "grattage". À l’atelier, à l’aide d’outils de graveur ou de chirurgien, elle vient avec délicatesse gratter, griffer, détruire la surface des tirages photographiques pour effacer ou mettre en relief certaines parties des images.

Raphaëlle Peria

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