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Née à Paris en 1989, vit et travaille à Bruxelles. Diplômée d’un Master en Arts Visuels en section Dessin à L’Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre en 2014, elle intègre de nombreuses résidences d’artistes à Bruxelles telles que la Fondation Moonens, la Fondation du Carrefour des Arts ou la résidence de la M.A.A.C en 2017 à l’issue de laquelle elle réalise sa première exposition personnelle.En parallèle, son travail est présenté dans des institutions belges comme le WIELS, l’ISELP et elle remporte des prix ; celui du Moonens en 2014, la Bourse Révélation Emerige en 2016 à Paris, le prix COCOF de la Médiatine en 2017 et le prix du Parlement de la Fédération-Wallonie Bruxelles en 2018.Léa Belooussovitch se saisit des violences du réel médiatisées par les images et les bases de données. Les images-chocs de scènes de mort et de désolation, qui pour l’artiste participent d’un « business de l’émoi », constituent ainsi la source de séries de dessins aux crayons de couleur sur un support de feutre. Elle en extrait des détails qu’elle agrandit et floute au point de devenir des abstractions chromatiques. Mais ces dernières sont des leurres : les titres, qui renvoient aux événements, nous ramènent à la brutalité des faits.

Léa Belooussovitch

Né en 1986 à Cholet, vit et travaille àAubervilliers. Il est diplômé en communication visuelle à Nanteset d’un Master Recherche et Création de l’Université de Toulouse. Artiste pluridisciplinaire, Matthieu Boucherit s’inspire des techniques et appareillages qui ont façonné nos regards et développe une réflexion sur l’écologie des images et des affects. Il croise les méthodes de présentation et de représentation de différents médias — peinture, dessin, photographie, texte, vidéo,création d’ambiance, dont il dissèque les mécanismes de fabrication en mettant en scène leurs process.Il a fait de l’image et de ses usages et circulations la matière première de ses photographies, peintures, installations et dispositifs. Il a ainsi retouché des photographies de presse, parfois des « icônes », pour en gommer les détails violents avant de les tirer par contact avec un écran d’ordinateur (laptopogrammes) ou de les projeter. Mais il s’agit moins de réparer les images ou le monde que de pointer, par le défaut de visible, la pulsion scopique au fondement de l’économie médiatique des affects.

Matthieu Boucherit

Karim Kal Né à Genève en 1977, Karim Kal obtient en 2003 un diplôme de la formation supérieure à l’École de photographie de Vevey. Il vit et travaille aujourd’hui à Lyon. Karim Kal est lauréat du Prix Henri Cartier Bresson 2023. Ses oeuvres ont été exposées dans de grandes institutions parmi lesquelles on compte le musée Carnavalet, l’Institut du Monde Arabe de Tourcoing, mais également l’Institute of Contemporary Art de Singapour, la Bloo Gallery de Rome, le Musée d’art moderne d’Alger ou encore le Memorial Do Imigrante de São Polo. Par ailleurs, ses oeuvres ont été acquises par des institutions publiques de renomtelles que le Musée de l’histoire de l’immigration au Palais de la porte dorée à Paris, le Fond National d’Art Contemporain de Paris, le FRAC Auvergne, l’Artothèque de Strasbourg…Il s’inscrit dans la tradition du documentaire social. Il s’intéresse aux espaces de relégation et aux lieux de coercition dont il pointe les signes par un dispositif de prise de vue au flash qui, entre obstruction et abstraction, joue des contrastes d’ombre et de lumière. Deux séries sont réunies : Entourages (2017), sur les contraintes des passages des grands ensembles de Lyon et Saint-Étienne, et Kosmos (2020), sur la ségrégation spatiale au sein duCentre psychothérapique de l’Ain à Bourg-en-Bresse.

Karim Kal 

Émeric Lhuisset (1983, FR) a grandi en banlieue parisienne, il est diplômé en art (Ecole des Beaux-Arts de Paris) et en géopolitique (Ecole Normale Supérieure Ulm / Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Son travail est présenté dans de nombreuses expositions, notamment à la Tate Modern (UK), au Museum Folkwang (DE), à l’Institut du Monde Arabe (FR), au Stedelijk Museum (NL), aux Rencontres d’Arles (FR), au Sursock Museum (LB), au Times Museum (CN), ou encore au Centre Pompidou (FR).Il remporte entre autres la mention spécial Ukraine du Paris Photo/Aperture PhotoBook Awards 2022, le British Journal of Photography International Photography Award 2020, la Résidence BMW pour la Photographie 2018 et Grand Prix Images Vevey - Leica Prize 2017.Il a fait des crises contemporaines – avant tout conflits et migrations – le coeur de son oeuvre de terrain. Nourri de géopolitique, il trouve à chaque fois des formes en rupture avec les discours académiques. Dans Quand les nuages parleront (2018-2019), série sur des villes prises par le PKK bombardées par le pouvoir turc, il a évidé dans des vues aériennes les périmètres détruits et invisibilisés tandis que, dans L’Autre Rive (2011-2017), il a laissé le bleu de ses cyanotypes évoquant les parcours de ses amis migrants prendre possession de l’image.

Émeric Lhuisset

Née à Metz en 1992, elle vit et travaille en Creuse. Petite, elle rêvait de devenir botaniste ou archéologue. Finalement, elle est devenue artiste-auteure. Diplômée de l’école européenne supérieure de l’image à Poitiers, elle a participé à de nombreuses résidences photographiques oud’écriture comme celles de la villa Pérochon, de Castel Coucou ou de la villa La Brugère. Elle a été lauréate du prix d’Art Robert Schuman en 2019 et de la septième révélation du livre d’artiste de l’ADGP X MAD en 2022.Elle a participé à plusieurs expositions collectives notamment au OFF de la Biennale de Dakar 2018, la biennale Artpress des jeunes artistes (Saint-Étienne) (2020) et la biennale d’art contemporain de Champigny-sur-Marne (2022).Anaïs Marion s’intéresse à l’histoire et à la mémoire, à leurs récits et objets. Si ses travaux discursifs sont de véritables enquêtes donnant lieu à des livres et des conférences performées, d’autres affirment leur valeur symbolique. C’est le cas de Et soudain la foule tendit une fleur (2017-2023), série d’anthotypes dédiée aux révolutions pacifistes des 20e et 21e siècles ayant des noms de fleurs ou de couleurs qui, tirée selonun procédé infixable utilisant la photosensibilité des plantes, disparaîtra au cours de l’exposition.

Anaïs Marion

Née à Téhéran en 1982 et a quitté l’Iran très tôt mais son attachement à l’identité iranienne est le fondement de sa relation avec le monde et de sa sensibilité artistique. Morvarid qui vit entre Berlin et Bordeaux est une artiste visuel et une performeuse. Elle est représentée par la galerie Bigaignon. Elle a participé à de nombreuses expositions personnelles à l’étranger et en France. Ses oeuvres se retrouvent dans plusieurs collections publique comme la BNF ou le Frac Aquitaine.Morvarid K. se situe à la croisée de la photographie, du dessin et de la performance. Elle intervient sur ses images pour les rehausser ou, au contraire, les voiler. Marquée par la condition des femmes en Iran et le mouvement Femmes, Vie, Liberté débutéle 16 septembre 2022, The Hours est une performance au cours de laquelle elle recouvrira le portrait d’une jeune femme de Téhéran d’autant de traits à l’encre blanche que d’heures se seront écoulées depuis le soulèvement. Ne restera alors qu’une silhouette, sans voile.

Morvarid

Alexandre Zhu (1993), réside dans les ateliers d’artistes Poushà Aubervilliers. Il est diplômé en 2018 de l’ENSAD avec un passage à la School of Visual Art de New York. Influencé par la transformation massive de sa ville d’origine, sa pratique du dessin questionne les mutations de nos environnements urbains et mondialisés. Lauréat du prix Pierre David-Weill en 2021 et du Prix Dauphine pour l’art contemporain en 2022, son travail est ensuite sélectionné pour la Biennale Artpress la même année au MOCO Panacée.Alexandre Zhu réalise ses dessins au fusain d’après ses propres photographies. Plusieurs de ses séries scrutent les détails de notre monde urbanisé et mécanisé, y compris dans ses failles, comme la série Encounters at the End of Time (2022-2023) de panneaux publicitaires défilants vidés par la contraction de l’activité économique lors de la dernière pandémie. Le regard ne bute pas sur ces surfaces froissées apparemment vierges, il est happé par l’illusionnisme de ces plis, indices d’un monde à l’arrêt.

Alexandre Zhu

Anna Malagrida est née à Barcelona 1970 et vit à Paris. Par la photographie et la vidéo, Anna Malagrida interroge la ville mondialisée et s’intéresse à ceux qui l’habitent et ceux qui la traversent. Elle photographie les traces fruit des événements politiques et sociétales qui la transforment. Elle est diplômée de l’’Ecole Nationale de la Photographie d’Arles en 1996. Lauréate du Prix au Projet aux Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles en 2005, elle a exposé individuellement en France et à l’international dans des institutions tel que le Centre Pompidou, la Fondation Mapfre de Madrid, le Centre Photographique d’Ile de France, la Galleria Civica de Modena, le Frac PACA, le Museo de Arte Contemporáneo A Coruña, l’IVAM de Valence ou le Musée d'Art Modern de Tarragona. En 2023 La Filature de Mulhouse et le Centre Photographique de Hautes-France lui consacrent deux expositions individuelles. Elle est représentée parle la galerie RX à Paris. Son travail est présent dans différentes collections publiques et privées.Mathieu Pernot est né en 1970 à Fréjus. Il vit et travaille à Paris. Lors de ses études à l’École nationale supérieure de la photographie,

Mathieu Pernot rencontre à Arles des familles tsiganes, dont les Gorgan, avec lesquels il ne cesse de travailler par la suite. Au cours des années 2000, il développe différentes séries consacrées à l’enfermement, l’urbanisme et la question migratoire. Son travail a été récompensé par le prix Nadar en 2013, le prix Niépce en 2014, et il est en 2019, lauréat de la bourse Henri Cartier Bresson. En 2022, il réalise l’exposition l’Atlas en mouvement, accompagnée d’une édition, qui présente ses travaux réalisés depuis plus d’une dizaine d’années avec des personnes migrantes et propose une nouvelle perspective dans la manière de les représenter. Anna Malagrida et Mathieu Pernot ont l’un et l'autre re développé une oeuvre impor tante répondant aux enjeux politiques et sociaux contemporains. Ensemble, ils ont réalisé Parisbarricadé (2018-2019), une série de photographies de devantures de magasins et bureaux obstruées de planches de bois impeccables et dépouillés de toute enseigne qui, par contraste, bruit des violences urbaines qui, cet hiver-là, ont ponctué les manifestations des « gilets jaunes ». Par intérêt pour la ville comme surface d’inscription, Anna Malagrida a récupéré certaines de ces planches taguées pour en faire une sculpture : « Lesmonstres sont à… »

Anna Malagrida - Mathieu Pernot

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