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Depuis le début des années 1980, Paul Pouvreau développe un travail photographique où il met en scène des objets ordinaires et insignifiants : ustensiles ménagers, cartons, sacs plastiques, poussières... Il s’agit pour lui « de porter une attention à ces petits riens dans lesquels se loge souvent presque tout ». Il se nourrit du réel et puise également dans l’Histoire de l’Art et met en scène ses photographies sous formes d’installations. Car ce qui l’intéresse, c’est la manière dont les signes visuels qu’il choisit (logos, formes variées d’emballages) dialoguent avec l’espace du quotidien et celui de l’exposition. Questionnant constamment l’image et sa représentation, son travail artistique se déploie également à travers une pratique du dessin et du collage. Son travail met en évidence une équivalence de sens pluriels où se glissent des paradoxes et des contradictions liées à la représentation, la nature, la beauté, le déchet, l’artificiel dans une confrontation d’idées et de matières. Cette série d’images, réalisée au gré des jours, s’apparente à des «vanités urbaines » qui montrent et exposent toutes sorte de matériaux et d’objets assemblées de façon disparate et incongrus sur la voie publique. Objets de peu qui reflètent la vie partielle et fragmentée des habitants de la cité. Photographies qui scrutent avec minutie cette face cachée et éphémère de la ville comme autant d’indices d’une enquête en cours. Ainsi l’espace urbain se présente , au travers des photographies, comme un livre ouvert en forme de palimpseste.
Paul Pouvreau
Alain Cornu est un photographe français né en 1966 à Decize, qui aujourd'hui vit et travaille à Paris. Major de la promotion 1988 des Gobelins de Paris, son travail suit deux voix distinctes et complémentaires. D’abord, le studio dans lequel il développe ses projets personnels et travaux de commande dans les domaines de la nature morte et du portrait. Ensuite, l’extérieur où il élabore sa pratique du paysage en utilisant la chambre grand format. Au cours des vingt dernières années, il a exploré la France à travers ses forêts, ses zones rurales, son patrimoine préhistorique et son littoral. Les Signes de la Forêt a reçu plusieurs prix et intégré les collections de la Bibliothèque Nationale de France et du Fonds National d’Art Contemporain. Depuis 2010, il a débuté un travail documentaire en plusieurs volets sur Paris. Sa vision s’est d’abord concentrée sur les toits dans le but d’étudier la capitale sous cet angle méconnu. En 2021, il a entamé un travail de portrait sur une corporation emblématique de la capitale : les bouquinistes des quais.
Alain Cornu
Née en 1975, Sonia Hamza vit et travaille à Paris. Diplômée de l’ENSAA Duperré, elle a développé un langage artistique unique mélangeant la photographie et le textile. Fortement marqué par l’effet de la mondialisation sur les villes, le travail de Sonia Hamza cherche à faire ressortir dans l’uniformisation mondiale du tissu urbain les détails ou traces qui rendent les espaces singuliers. Ses créations toujours fondées sur l’image photographique peuvent prendre des formes diverses : livres d’artistes, triptyques photographiques, portraits brodés. Sonia Hamza intègre sous différents aspects la matière textile dans son œuvre. Ses collaborations avec le photographe thaïlandais Manit Sriwanichpoom de l’agence VU, la tapissière-licière Claude-Marie Thibert Boutou, meilleur ouvrier de France et sa participation à plusieurs résidences d’artiste en France et à l’étranger lui permettent d’exposer dans le monde entier. Récompensée à plusieurs reprises, notamment au Discovery Award 2022 du Festival Encontros Da Imagem (Portugal), elle est mentionnée dans de nombreux magazines et journaux, comme dans la revue OpenEye de Février/Mars 2023. « Nuances des pas perdus » est une série photographique réalisée en janvier 2023. Sonia Hamza explore la perte de repères dans Paris. Elle laisse les vibrations de son corps et de sa respiration guider son regard et appuyer sur l’obturateur de l’appareil photo. Les photos prises en pose longue, donnent une sensation de flou et de mouvement, tandis que les couleurs vibrantes ajoutent une intensité visuelle. Dans cette série, elle capte aussi bien la sensation de la perte de soi dans la foule, que l’incroyable solitude associée. Elle réussit à nous immerger dans une confusion qui nous permet de découvrir des endroits inattendus et de voir la ville sous un nouveau jour.
Sonia Hamza
Marie Benattar, née en 1984 à l'Ile de la Réunion, vit et travaille aujourd'hui à Paris. Elle étudie la peinture à Bali puis découvre différentes techniques artistiques aux Beaux Arts de Clermont-Ferrand, avant de se consacrer à la photographie. La photographie est pour elle le moyen d’observer le monde en toute indépendance, d’interroger celui-ci et d’embrasser sa complexité sans trop en subir la pesanteur. C'est également une quête, un défi, lui permettant de retrouver ses repères, son propre rythme. La photographie encore lui donne le courage de regarder les choses en face, ou selon une autre perspective. Adaptabilité, agilité, fraicheur, imagination créatrice vitale et joyeuse : telle est la vision qu'elle a de son art. Coquettes mais allégoriques, ses images où le corps de la femme tient un grand rôle se situent à la lisière entre une certaine photographie de mode et une approche plus conceptuelle. La technique que j’emploie me permet de travailler la matière, d’aller à la rencontre de matériaux, s’y confronter, bricoler. Les constructions sont des dispositifs fragiles, précaires, à échelle humaine favorisant l’équilibre sensible entre jeu de peau, formes, couleurs et lumière dans un espace-territoire de l’imaginaire. La série "Lost In Paris" détonne de son travail habituel, elle place cette fois-ci non plus des femmes mais la capitale au centre de ses oeuvres.
Marie Benattar
Photographe membre de l’agence VU’ depuis 1986, Pierre Olivier Deschamps vit et travaille principalement à Paris. D’abord photographe de théâtre, son travail est très rapidement diffusé par le quotidien Libération. Il rejoint l’agence VU’ à sa création et comptant parmi les tout premiers membres, il participe au développement d’un nouveau type de reportage qui définit le photographe avant tout comme auteur. Depuis une quinzaine d’années, Pierre-Olivier Deschamps se consacre plus particulièrement à l’architecture, au paysage urbain, au design et à l’artisanat d’art, sous toutes leurs formes, quelles qu’en soit le style, l’usage ou l’état. Son regard et sa maîtrise des techniques lui permettent de dépasser les contraintes de la représentation et d’en souligner les enjeux, au-delà de la simple captation photographique. Son activité évolue ainsi entre projets personnels au long cours, travaux de commande et collaborations institutionnelles. Entre autres projets d’envergure, il a notamment documenté le projet de réhabilitation de La Samaritaine, l’ensemble des futurs sites du réseau de transport du Grand Paris, ou encore les collections du Musée des Confluences à Lyon. Fermée depuis juin 2005, l'îlot de la Samaritaine qui s'étend du pont Neuf jusqu'à la rue de Rivoli, a subi récemment une phase de curage intérieur avant les futurs travaux de restauration. C'est ce site mis à nu qui a été photographié lors de l'hiver 2013. Sur dix étages et des trois sous-sols jusqu'aux toits, l'histoire de trois époques architecturales s'entremêle. Tout d'abord la zone de l'ancien magasin 4, la plus proche de la rue de Rivoli, avec ses vestiges haussmanniens de bâtiment d'habitation transformé en ateliers puis en grand magasin. Puis la zone Jourdain, et son style art nouveau, ses fresques, son grand escalier monumental et ses garde corps fleuris. Enfin la zone art déco ou Sauvage, toujours du nom de son architecte, proue du bâtiment sur la Seine et emblème de la Samaritaine.