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This is a great place to tell your story and give people more insight into who you are, what you do, and why it’s all about you.
ARTISTES
© Camille Benarab-Lopez
Le travail de Camille Bénarab-Lopez commence par une pratique de collecte de
visuels aux sources et aux statuts divers, qui donne lieu, par des techniques et des
médiums multiples, à un processus de montage et de composition picturale. Visant
à contenir le flux visuel et à offrir un espace d’abstraction à investir, l’artiste questionne notamment le rapport de notre corps à l’image et à sa planéité, lié par un double élan de désir et de frustration. Ses tableaux, dont certains se déploient dans l’espace et hors du mur, peuvent parfois contenir d’autres images, devenant alors des contenants d’archives, des dépositaires du réel, mais d’un réel à son tour inaccessible. Elle est diplômée de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs, section image imprimée, et des Beaux-Arts de Paris, atelier Aurélie Pagès. Elle a été en résidence à la Casa de Velazquez à Madrid et à la Cité internationale des Arts de
Paris ; son travail a été présenté en France et à l’étranger (galerie Catherine Putman, galerie Valérie Delaunay, galerie Odile Ouizman, la Villa Belleville, ainsi qu’à Leibzig, New York, Oslo et Madrid). Elle a été lauréate du Prix Icart Artistik Rézo 2020, et elle est sélectionnée pour la 71e édition de Jeune Création, qui se déroulera à la Fondation Fiminco en juin 2021. Elle prépare une exposition personnelle à la galerie Chloé Salgado pour novembre 2021.
Camille
Benarab-Lopez
© Nicolas Despis
Rebecca Bournigault, 1970, vit et travaille en France diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Art de Bourges elle en préside le C.A. depuis 2018. Elle est représentée par la Galerie NeC nilsson et chiglien à Paris, elle a exposé au Palais de Tokyo, Paris, à la M.E.P., Paris au Centre Pompidou, Paris, à la galerie Deux, Tokyo, au 18th street Art Center à Los Angeles, au N.Y.U à New York , à P.S.1 New York, à la Casa Victor Hugo à Cuba, à l’institut Français de Dusseldorf, à la galerie Almine Rech, Paris, au Musée National des Beaux-rts du Québec, au Kunstmuseum UWM, Milwaukee.
Portraitiste contemporaine, Rebecca Bournigault utilise essentiellement la vidéo, mais aussi le dessin, l’aquarelle ou la photographie. Elle travaille le portrait et l’icône, deux faces d’une même pièce qui renvoient respectivement au réel et à la fiction, au modèle et au singulier, en prenant soin de toujours mettre les choses dans un nouvel ordre, pour mieux réinterroger son rapport à l’Autre. Il y a dans l’œuvre de Rebecca Bournigault une tension permanente entre l’extérieur et l’intérieur, le dessus et les dessous, le lunaire et le solaire, l’animal et le végétal. S’aiment t-ils ou se déchirent-ils ? Jouit-elle ou est-elle “Transverbérée” ? Et ce sang, d’où vient t-il ? Où coule-t-il ? Est-il encore chaud ou déjà froid ? Et cette musique, d’où sort-elle ? Qui pénètre t-elle ? Dès le milieu des années 90, se saisissant de moments d’intensité, l’artiste révèle dans une série de portraits vidéos, la complexité de l’Identité qui ne peut être réduite aux discours stéréotypés en usage dans les émissions de télé-réalité ou autres talk-shows : en postant un visiteur face à une caméra et un écran où il découvre une projection de luimême agrandie… D’autres motifs sont récurrents dans l’œuvre de Rebecca Bournigault, la mort, ou plus précisément la vanité, y rôde régulièrement, des têtes de mort à l’aquarelle ou l’installation vidéo La Chambre interdite (2005) qui met en exergue la violence inhérente aux mythes. Le visiteur est cerné par 4 portraits de conteurs, qui narrent simultanément un conte sur le thème de “la chambre interdite”.
Texte de Julien Blanpied
Rebecca Bournigault
© Colombe Clier
Fidèle au concept latin de genius loci [l’esprit du lieu], Daniela Busarello explore différents territoires, paysages abstraits des lieux où le prélèvement des “matériaux
témoins” a été effectué, témoignages sur un écosystème fragile et menacé. Soucieuse de rétablir une harmonie entre culture et écosystème, Daniela Busarello explore la Nature en y apportant le point de vue d’un féminin apaisé, rassembleur, syncrétique, portée par une vision cyclique du temps. Son language affronte l’infiniment grand et petit afin qu’ils se répondent avec sensualité. Son approche métaphysique est soutenue par une attention accordée aux matériaux, aux métamorphoses de la Nature, à la relation d’osmose que celle-ci offre, pour peu qu’il l’envisage, à l’humain. Daniela Busarello, italo-brésilienne, est née en 1973, vit et travaille à Paris. Issue d’une lignée d’architectes, elle aborde son art en étant citoyenne, architecte et urbaniste. Paris, Daniela a étudié à l’École du Louvre et aux Beaux-Arts de Paris. Son premier solo show VIDA qui est un manifeste à l’environnement eut lieu en septembre 2020, à la Galerie Mouvements Modernes, suivie d’une autre exposition à Los Angeles à la Sage Culture Gallery En 2020, Daniela est élue sur la liste des 100 architectes et designers qui font rayonner la French Design Touch à l’Internationale dans le cadre de l’appel à candidature lancée par le French DESIGN 100 by VIA. Cette année, le Mobilier National a acquis pour sa collection deux oeuvres de Daniela Busarello.
Daniela Busarello
© François Roelants
Géraldine Cario vit et travaille à Paris. Son approche artistique s’appuie sur l’histoire, la littérature et la psychologie qu’elle a étudiées à l’université. Elle utilise communément des objets d’usage quotidien, du matériel médical ou des photos anciennes et les détourne afin de leur donner un sens inédit. Elle cherche ainsi à éclairer des problématiques complexes, questionner la condition humaine et opérer une forme de réparation. Ses œuvres explorent avec une coloration parfois métaphysique le temps, l’espace, la mémoire, les destins individuels et collectifs. L’écriture fait partie intégrante de certaines de ses œuvres. Sa pratique recouvre des techniques et des matériaux variés, comme le moulage, l’utilisation de néons ou de leds, la résine, la paraffine, le tissu ou la mousse expansée.
Géraldine Cario
© Romain Vicari
Wolf Cuyvers est né en 1989 à Gand en Belgique. En 2013, il est diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Art et de Design de Dijon. Entre 2012 et 2014, il participe à plusieurs expositions à Dijon, Paris et Berlin. En avril 2015, il parvient à négocier avec la SNCF le droit d’occuper un entrepôt abandonné en centre-ville avec le collectif d’artisteS «Chiffonier», cofondé en 2014. Depuis, des expositions, conférences projections et résidences y sont régulièrement organisées. De 2017 à 2019, le collectif organise plusieurs expositions dans des espaces abandonnés à Marseille pendant Artorama. En 2020, en résidence au Frac Bourgogne, Wolf Cuyvers construit avec Aléthia Lecoq un nid fait de cagettes sur le modèle de nids des oiseaux jardiniers Il vit et travaille actuellement à Dijon. Wolf Cuyvers propose d’étendre la notion de dérive et d’arpentage du tissu urbain à un principe expérimental d’écriture poétique. Chaque marche à travers la ville est soumise à un protocole systématique de recension de mots, phrases ou actes de langage. Les mots viennent progressivement agencer un texte fictif dont la structure formalise et
met en discours l’errance urbaine de l’artiste. Débris de paroles vandalisées, ce matériau verbal brut se constitue en une base de données interrogeant différentes situations d’énonciation, d’appropriation conflictuelle de l’espace et du langage. Le dispositif in situ créé par l’artiste met en tension la sécheresse factuelle du constat sociologique et la dimension fluctuante et éphémère de ces énoncés saisis dans l’étroitesse de leur manifestation. Il interroge à la fois les limites de l’entreprise de saisie et de fixation d’une parole en mouvement, et les possibilités d’un agencement poétique à voix multiples.